Une vie ailleurs

2 mai 2019
Gabrielle Zevin (l’autrice)

L’histoire commencer par la mort de Liz Hall une jeune demoiselle de 15 ans, attendant ses 16 ans avec impatience. Elle se réveille un matin sur un navire qui va la conduire sur l’île d’Ailleurs. Liz va non seulement devoir accepter son décès, et tout ce nouvel univers un peu bizarre qui s’ouvre à elle, mais surtout, elle va devoir accepter le fait de ne jamais devenir adulte. En effet, sur Ailleurs, les personnes rajeunissent jusqu’à redevenir un poupon et être jeté dans le fleuve qui les ramène jusqu’à la Terre. Liz va devoir se faire à l’idée de ne plus vivre et parler avec sa famille et de ne pas accéder à toute ses choses qu’elle attendais avec impatience pour sa majorité.

Le livre est très bien écrit, l’auteur arrive à nous faire sentir les émotions par lesquels passe l’héroïne. On arrive bien à se projeter en LizL’auteure nous parle d’un sujet certes très philosophique et nous apporte une toute nouvelle perspective de la mort.

Lise avait été heureuse. C’était extraordinaire… Pendant tout son séjour sur terre, elle ne s’était pas considérée comme quelqu’un de particulièrement heureux. Comme beaucoup de gens de son âge, elle avait été sujette à des sautes d’humeur et à des coups de cafard dont elle trouve aujourd’hui les raisons totalement stupides : elle n’avait pas été la coqueluche du lycée, elle n’avait pas de petit ami, son frère lui tapait parfois sur le système, et elle avait des taches de rousseur. A de multiples égards, elle avait vécu comme si elle attendait que toutes les choses bien arrivent : habiter seule, aller à la fac, conduire une voiture. Aujourd’hui, Liz voir enfin la réalité en face. Elle avait été heureuse. Heureuse, heureuse, heureuse. Ses parents l’avait aimée ; sa meilleure amie avait été la fille la plus compréhensible et la plus merveilleuse du monde ; le lycée avait été facile ; son frère n’avait pas été si abominable que ça ; son carlin s’était plus à dormir à côté d’elle dans le lit ; et puis, oui, elle était même passé pour jolie. Jusqu’à une semaine plus tôt, sa vie s’était déroulée sans la moindre anicroche. Son existence avait été heureuse et simple, et maintenant cette existence était terminée.

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